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Dossiers de presse 2008
Festival Flamenco de Nîmes
du 17 au 27 janvier 2008
La recette d'un Festival Flamenco por afición.
Ce mois de janvier 2008, présageait un XVIIIème Festival de Flamenco teinté de soleil et de chaleur. Le printemps arrive à Nîmes avant l'heure et d'aucuns ne lui diront de repartir !
Le bébé 2008 a pointé son nez le 19 janvier pour une 1ère en France de Silvia Marin. Les frères du pays, venus de Toulouse et de Montpellier con los primos d'Espagne, mais aussi de Marseille, de Lyon, de Paris… Ils se sont installés à l'Odéon pour la soirée du 21 janvier, Kiko Ruiz avec son " Cachito de vida " et Manuel Gutierrez en hommage à son père " El Emigrante ". Manuel Gutierrez est originaire de Cordoue, quoi de plus naturel, pour la soirée du 23 janvier, que de céder l'Odéon à un autre cordobés en la personne du guitariste José Antonio Rodriguez ? Et ce fût ainsi ! Cordoue encore par les lauréats de son concours 2007 fera le trait d'union pour la dernière soirée de l'Odéon nîmois avec David Palomar, de Cadix, pour un récital de cante suivi en deuxième partie de la danse de Marco Flores, de Arcos de la Frontera. Et déjà, l'Odéon s'en va vers l'aube en attendant le prochain festival…
Mais rassurez-vous, la semaine continue ! 40 est le chiffre du 24 janvier ! Une équation… 1968, Pepe Linares, plus de 20 artistes annoncés… eh bien en janvier 2008, au Théâtre de Nîmes cela donne " PEPE PARA SIEMPRE " …et ne soyez pas ignares et ne me demandez pas pourquoi ! C'est la seule réponse possible m'a-t-on assuré. Il suffisait d'être là, présent pour le savoir. Il y en a un même qui a reçu une médaille pour cela ! C'est peu dire qu'il le savait ! Vendredi 25 janvier, que puis-je encore inventer… une devinette… il n'est pas gitan et il est catalan, il n'a que 35 ans mais il chante comme un grand… Mais oui c'est Miguel P….a, .ov…, …ed., et en plus il nous a ramené un rhume de Caí, c'est lui qui nous l'a raconté entre deux chansons. Il chantait bien ce gars-là, même que c'est pas un andalou ! Nous on aime bien ! Et puis, vu que c'est presque la fin, il va falloir vider les armoires ! La Cour d'Appel de Nîmes rendit son jugement flamenco ce samedi 26 janvier de concert acoustique avec deux descendants gitans d'origine andalouse passés par l'Algérie en les personnes de Paco Santiago au cante et José El Boleco à la guitare. Verdict sans appel du Mage de Cadix, Chano Lobato qui confirme que la mémoire du flamenco s'écrit du crépuscule de ses 80 ans et va jusqu'au zénith de la jeunesse de Rocio, 23 ans de fougue, de technique, de puissance, de profondeur… son " Almario ". Mais où va-t-on ? Je sais pas, mais du 25 au 27 janvier, nous on est restés à Nîmes et on va même vous en parler ! …au cas où cette entrée en matière ne vous semblait pas clair… non c'est vrai, je sais que des fois, c'est difficile à comprendre quand on parle d'art, et c'est si… subjectif !
…vaya potaje ese que me he preparao en Nîmes, no Rafael ? Lo siento no haber podio compartirlo con vosotros !
J.M. Izquierdo
DE PAR LE FESTIVAL AU JOUR LE JOUR…
El Flamenco en Cuatro Estaciones
17, 18 et 19 janvier 2008, Théâtre de Nîmes
Danse à partir de 7 ans
Pour raconter le flamenco aux enfants mais aussi à leurs parents, " le flamenco en quatre saisons " est un atelier-spectacle ludique, tonique, rafraîchissant, sensation de la dernière biennale de Séville.
Avec Silvia Marín, Marisa Adame, Rafael Peral, Juan Carlos Del Pozo danse
Ezequiel Benitez chant
Amir Addad guitare
Alfredo Escudero percussions
Silvia Marín, danseuse née à Milan, pédagogue enjouée, s'est fixé comme idéal de transmettre quelques clés du flamenco aux non-initiés. Elle décline les différents compás, sollicite et interpelle le public, virevolte parmi les artistes-acteurs de sa compagnie, dévoile mystères et règles du jeu. Au fil des saisons. Alegrias, bulerias ou soleas naissent au printemps. L'été est sous le signe des tangos. La famille des fandangos s'épanouit en automne et la seguiriya plane au cœur de l'hiver. Les enfants chantent, rient, reprennent les rythmes, certains s'aventurent sur scène.
C'était une 1ère en France ! Et le public fût au rendez-vous !
Un spectacle mené au rythme des saisons qui sont prétexte à classer les différents palos du flamenco.
Lien sur extrait du spectacle de télémiroir cliquez ici
Pour ceux qui veulent en savoir plus ou se procurer le DVD (en espagnol ou anglais), le lien du site de Silvia Marín cliquez ici
En cadeau, un lien vers le site de " Mos en Flamoslandia ", (en español) du MINISTERIO DE EDUCACION Y CIENCIA cliquez ici
Kiko Ruiz
Manuel Gutierrez
21 janvier 2008, Odéon - 20h00
Guitare – danse
Deux interprètes illustrent le foisonnement et l'évolution du flamenco français. Guitare épanouie du toulousain Antonio Ruiz, dit Kiko. Magnétisme de Manuel Gutierrez, le danseur de Montpellier.
Cachito de Vida
Kiko Ruiz guitare
Alberto Garcia chant
Kadu cajón
Vincent Peirani accordéons
Jacky basse
El Emigrante
Manuel Gutierrez danse
Rafael De Utrera, Cristo Cortés chant
Immaculada Aranda danse
Victor Marquez, Daniel Manzana guitare
Deux interprètes illustrent le foisonnement et l'évolution du flamenco français. Guitare épanouie et raffinée du toulousain Antonio Ruiz, dit Kiko. Magnétisme de Manuel Gutierrez, le danseur-prodige de Montpellier. Antonio Ruiz " Kiko ", toulousain, fils d'immigrés andalous, a reçu la guitare comme un don. Il retrouve l'Andalousie très jeune et y croise son maître et modèle Manolo Sanlucar et Vicente Amigo. Il dessine un parcours généreux, rigoureux. Kiko remporte en 1992 le premier prix du Concours International de Nîmes, puis enchaîne disques, spectacles avec poésie, sensibilité, élégance.
Sous le signe du cristal… Manuel Gutierrez, montpelliérain, fils d'immigrés andalous, poursuit une carrière de haut-vol. Formé par Lita Peiro puis de quelques grands maîtres d'Andalousie dont Jose Galván, il croise en France la route de Pepe Linares, Juan Carmona, impose sa présence et sa force. Entre deux créations, Manuel Gutierrez, danseur reconnu des deux côtés des Pyrénées, a écrit le spectacle " El Emigrante " en hommage à son père disparu.
Lien sur reportage de télémiroir cliquez ici
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Jose Antonio Rodríguez
Cuarteto
22 janvier 2008, Odéon - 20h00
Guitare
Cordoue est pudique et mystérieuse. La guitare exprime à merveille son
âme flamenca. Enfant-prodige devenu l'un des meilleurs compositeurs de ce temps, Jose Antonio Rodríguez est grand guitariste de Cordoue. Une vraie découverte.
Jose Antonio Rodríguez guitare
Rafael de Utrera chant
Francisco Gallardo seconde guitare
Agustín Díassera Percussion
Lauréats du Concours de Cordoue 2007
23 janvier 2008, Odéon - 20h00
Chant - danse
Le chant de David Palomar, la danse de Marco Flores, l'aube de deux carrières. Ils sont tous deux lauréats de Cordoue 2007, concours mythique organisé tous les trois ans.
David Palomar
David Palomar chant
Rafael Rodriguez guitare
Marco Flores
Marco Flores danse
Leo Triviño, Emilio Florido chant
Tacha Gonzalez, Ana Romero palmas
Antonia Jimenez guitare
Programme
Farruca, Martinete, Alegrias
Le chant de David Palomar, la danse de Marco Flores, l'aube de deux carrières. Ils sont tous deux lauréats de Cordoue 2007, concours mythique organisé tous les trois ans. David Palomar a juste trente ans et le succès à Cordoue est un couronnement. Enfant de Cadix, il s'est lancé dans l'aventure de la " fusion ", au sein du groupe Levantito et a retrouvé l'élégance du chant propre à la baie gaditane. Repéré pour sa fraîcheur, son authenticité, il a cotoyé plusieurs stars du " baile ", mais aussi le guitariste Vicente Amigo, le quintet de Gerardo Nuñez ou le chanteur catalan Lluis Llach. à ses côtés, le guitariste Rafael Rodríguez, élève du maître Andrès Vasquez, est l'un des grands accompagnateurs de l'école sévillane. Marco Flores 26 ans, originaire d'Arcos de la Frontera découvre Séville jeune (cours de Javier Latorre, Antonio Canales), rallie Madrid, au sein de grandes compagnies (Sara Baras, Rafaela Carrasco), puis fonde sa propre troupe en 2003, ESS3 Movimiento, avec Manuel Liñan. Manquait un grand concours pour peaufiner sa biographie. C'est fait. Flores, c'est la tradition et la fougue mêlées, capable de soulever son public sur un martinete dépouillé puis de l'emporter dans un typhon por bulerias…
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" Pepe para siempre ! "
24 janvier 2008, Théâtre de Nîmes - 20h00
Chant - danse - guitare
1968-2008 : Anniversaire, événement. Voilà quarante ans que Pepe Linares a eu l'heureuse idée de poser ses valises à Nîmes. Cantaor du flamenco nîmois, il reçoit au Théâtre ses amis, ses complices mais aussi ses idoles, tous venus lui rendre hommage. L'affiche de sa vie…
Pepe Linares, Curro Fernandez, Diego Carrasco, Jose La Negreta,
Paco Santiago, Miguel Poveda, Maria Peña, Pepa Vargas
chant
Jose El Boleco, Antonio Moya, Kiko Ruiz, Antonio Soto,
Antonio Cortés, Grégoire Ibor Sanchez, Nene Cortés,
Juan Gomez Chicuelo, Norberto Torres
guitare
Cathia Poza, Jose Galván, Manuel Gutierrez
danse
Christine Alazard, Juan Manuel Cortés,
Carlos Grilo, Luis " Cantarote "
palmas
Henri Le Ny
comédien
Avec la participation d'Eddie Pons
1968 - 2008 :
Anniversaire, événement. Pepe Linares, cantaor du flamenco nîmois, chanteur et ambassadeur du flamenco nîmois, reçoit au Théâtre ses amis, ses complices mais aussi ses idoles, tous venus lui rendre hommage. L'affiche de sa vie... Voilà quarante ans que Jose Poza Rodriguez, Pepe Linares pour tous, a eu l'heureuse idée de poser ses valises à Nîmes. Maçon et plâtrier, l'émigrant andalou a d'abord chanté pour ses amis, pour le plaisir et puis a délaissé truelles et chantiers pour se donner à sa passion, à sa culture. Compositeur et auteur éclectique, il est l'ambassadeur de tous les flamencos, celui qui a permis l'enracinement progressif, à Nîmes et dans tout le sud de la France, d'un art jusqu'alors réservé à ses terres d'origine. Pepe Linares, " flamenco humaniste ", est aussi une figure de sa cité d'adoption.
Voilà une ville qui sait rendre hommage à ses figures sans lesquelles elle ne serait pas complètement ce qu'elle est ! Une médaille méritée, viva el Arte !
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Miguel Poveda
25 janvier 2008, Théâtre de Nîmes - 21h00
Chant
Il n'a pas 35 ans et donne le sentiment d'avoir déjà vécu plusieurs vies. Consécration d'une voix, d'un parcours, d'une exigence. Miguel Poveda, catalan, esthète et grand chanteur classique, poursuit son ascension. Serein, épanoui.
Miguel Poveda chant
Juan Gomez " Chicuelo " guitare
Carlos Grilo y Luis " Cantarote " palmas
Manu Menacason son
Avec la participation de Diego Carrasco
Miguel Poveda, catalan, esthète et grand chanteur classique, poursuit son ascension. Serein, épanoui. Il n'a pas 35 ans et semble avoir déjà vécu plusieurs vies. Maîtrise absolue des rythmes, des styles, voix ample et claire, présence et sens du public : Miguel Poveda transmet équilibre et profondeur.
Chanteur autodidacte, catalan sans la moindre attache flamenca, il surgit en 1993 et rafle quatre prix au concours de La Unión. Exploit sans lendemain, prédisent les oracles. Mais Poveda ne lâche rien. Il triomphe à la biennale de Séville 2006. C'est là qu'il vit désormais, là qu'il a trouvé ce supplément d'âme qui irrigue Tierra de calma, son dernier disque. Poveda est déjà, malgré son âge, un maestro du cante. À ses côtés, Juan Gomez " Chicuelo ", lui-aussi catalan, guitariste au jeu scintillant, est l'ami de toujours celui qui pressent, au souffle près, ce que Miguel est capable d'offrir.
Le mage de Cadix, la fleur de Málaga
26 janvier 2008, Théâtre de Nîmes - 21h00
Chant - Danse
Chano Lobato a tout vu, tout chanté, tout connu dans sa carrière arachnéenne et n'a jamais perdu le cap d'un flamenco bouillonnant et euphorique. Rocío Molina, sous le signe de l'aube (Rocío veut dire rosée) montait déjà sur les planches à l'âge de 3 ans et ne cesse depuis de brûler les étapes.
Chano Lobato
Chano Lobato chant
Niño de la Manuela guitare
Almario
Danse et chorégraphie Rocío Molina
Leonardo Triviño, Emilio Florido chant
Paco Cruz, Juan Requena guitare
Sergio Martínez percussions
Guadalupe Torres, Vanesa Coloma palmas
Deux univers en une soirée. Deux époques du flamenco. Le crépuscule d'un monstre sacré. L'éclosion d'une étoile. Chano Lobato a 80 ans, Chano n'a pas d'âge. Voilà une nouvelle fois à Nîmes le mage de Cadix et c'est un bonheur intact. Chano a tout vu, tout chanté, et n'a jamais perdu le cap d'un flamenco bouillonnant et euphorique. Il chante comme il respire, transmet comme personne la jubilation sur une scène. Il est voix de Cadix, voix de la baie et de ses lumières transparentes, voix des embruns et des navires anciens. Longtemps accompagnateur des plus grands danseurs et danseuses il chante toutes les cantiñas, les soleas, les bulerías et mieux encore les tanguillos ou ces guajiras et colombianas venues du fin fond de l'océan, joliment appelées chants de " l'aller-retour " (ida y vuelta). Chano est plus élégant encore, plus généreux que jamais.
Inoxydable. Rocío Molina, 23 ans, pourrait être la petite-fille de Chano. La gamine sous le signe de l'aube (Rocío veut dire rosée) danse depuis l'âge de 3 ans ! Elle quitte Málaga pour Madrid à 13 ans, découvre le Japon et les USA à 17 ans, se produit en soliste deux ans plus tard et s'offre même, à New York, un duo avec Israel Galván. Mise en bouche. Almario, crée l'an dernier à Jerez est déjà son troisième spectacle ! Une tornade… Couverte de prix, encensée par la critique et par ses pairs, elle est bien la dernière grande révélation de la danse féminine. Précocité ou travail acharné n'expliquent pas tout. Rocío a su d'emblée imposer un style, une manière de fondre ingénuité et puissance, sensualité et profondeur.
Lien sur extrait du spectacle de Chano Lobato de télémiroir cliquez ici
Lien sur extrait du spectacle de Rocio Molina de télémiroir cliquez ici
Et l'on pourrait croire que c'est déjà un joli programme que Nîmes avait concocté ? Eh bien oui c'est un joli programme, mais il y a encore d'autres choses à vous faire connaître, comme une nouveauté de cette édition…
Paco Santiago
26 janvier 2008, Cour d'Appel - 18h30
Concert acoustique
En marge des spectacles en soirée, ce concert acoustique donné sous les lambris de la Cour d'Appel marque une ouverture du festival. Paco Santiago, au timbre de voix authentiquement flamenco, et son complice Jose el Boleco, tous deux descendants de familles gitanes andalouses émigrées en Algérie, sont les représentants de ce flamenco gitan qui connaît ici un nouveau souffle.
…et les conférences au bar du Théâtre à 12h30, elles sont toujours en accès libre et permettent d'approfondir de façon intimiste sa propre connaissance du flamenco, des moments d'échange et de partage avec des vrais personnalités…
LE FLAMENCO AU TEMPS DES ANNÉES VINGT
Par Corinne Frayssinet Savy
Mardi 22 janvier 2008
Dans les années vingt, période foisonnante, le flamenco explore d'autres territoires, celui du ballet, celui du théâtre, celui des variétés. Ces nouvelles mises en forme provoquent des révolutions esthétiques incarnées par La Argentina, Vicente Escudero, Pastora Pavon et des réactions, illustrées par le concours de cante jondo de Grenade (1922).
Corinne Frayssinet Savy est ethnomusicologue, chargée de cours à l'université Toulouse-Le Mirail et à l'université de Nîmes-Vauban.
LE CENTRE ANDALOU DE JEREZ, MÉMOIRE DU FLAMENCO
Par Olga de la Pascua
Jeudi 24 janvier 2008
Au coeur du quartier Santiago, fief flamenco de Jerez de la Frontera, le Centro Andaluz de Flamenco, géré par le gouvernement autonome andalou, est le principal centre de documentation du monde. Dédié à la recherche, à la conservation et à la divulgation de l'art profond, ce lieu vivant abrite d'authentiques trésors (tels les disques en ardoise de La Niña de los Peines) et ouvre à présent ses fonds sur internet.
Olga de la Pascua est la directrice du Centro Andaluz de Jerez depuis septembre 2006.
MELCHOR DE MARCHENA ET LA GUITARE FLAMENCA D´ACCOMPAGNEMENT
Par Norberto Torres
Vendredi 25 janvier 2008
On célèbre en 2007 le centenaire de l'un des plus grands " tocaores " de l'histoire. Né à Marchena en
1907, Melchor Jiménez Torres meurt à Madrid en 1980. Ayant débuté dans les années vingt auprès de légendes comme Manuel Torre, La Niña de los Peines ou Tomás Pavón, sa " bajañí " (guitare gitane) était la préférée de deux monstres du chant gitan : Manolo Caracol et Antonio Mairena…
Norberto Torres est guitariste et universitaire, à la fois enseignant de français et responsable du département de flamenco de l'université d'Almería. Il est aussi journaliste, chercheur et conférencier.
LE CANTE À BOUT PORTANT
Par Pierre Lefranc
Samedi 26 janvier 2008
Cette conférence évoquera, exemples à l'appui, la frontière entre le cante destiné à des publics d'inconnus et le cante pratiqué en privé comme culture interne.
Pierre Lefranc, universitaire et angliciste, entré en afición en 1955, est conférencier et écrivain, auteur de nombreux articles et du livre Le cante jondo publié en 1998 par l'université de Nice.
…et les Master Class…
Cette année d'excellent niveau par Rocio Molina et José Galván.
…et des images !
Une autre initiative, trois photographes ont ouvert leurs archives tout au long du festival, c'est la mémoire du Flamenco qui fut exposée au cœur de la ville.
Stéphane Barbier, fidèle au festival depuis 1999, Jean-Louis Duzert, passionné de flamenco depuis une quinzaine d'années et celui que l'on ne présente plus dans le monde du flamenco, Paco Sanchez.
La Cinémathèque de la Danse a également apporté son concours. Projection d'extraits du film La Argentinita (1930). Et tout cela s'est passé sur la façade de la Maison Carrée. Deux autres projections, " La poupée qui danse " (2007 - 52mn réal. Béatrice Ilardi et Nathalie Jacquinot) au Cinéma Le Sémaphore en date du 20 janvier, ainsi que " Grandes figures du flamenco " présenté par Nicolas Villodre au Bar du Théâtre en date du 23 janvier. A noter que là aussi, l'accès était libre !
…il est bon de savoir que Nîmes, n'a rien laissé au hasard et que l'Office du Tourisme proposait même une formule très intéressante pour les aficionados sous forme de " pass ", que de nombreuses animations sous le nom de " Festival Off " permettaient de prolonger en 11 lieux différents de la ville et que bien sûr, Nîmes est une ville du Sud, qu'elle est accueillante et qu'elle vous attend pour le Festival Flamenco 2009 !
Lien sur extrait du spectacle de télémiroir cliquez ici
Pour notre part, nous tenons à remercier chaleureusement le Théâtre de Nîmes et nous réjouissons de venir partager ces mêmes moments en 2009 ! MERCI.