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Articles et reportages 2020
Le vol gracieux et les cordes mélancoliques
Rocio Molina, la liberté contrôlée, Riqueni la mélancolie du toque, mais de prime abord seulement. Les deux performances en elles furent inégales, le premier soir, nous sommes restés sur notre faim, il semblait manquer du liant entre les deux artistes, le deuxième soir ce fut le bonheur. Basiquement, l’exercice réussi consistait en ce que la danse de Rocío se fusionne avec le toque génial de Rafael Riqueni. Il a joué pour elle et nous avons eu la chance d’être « les voyeurs ». Le « Parque de María Luisa », dernier album de Riqueni en a été la partition musicale à celle de la grâce et la liberté de Rocío. Yeux grands ouverts et oreilles attentives se sont donc laissée mener par l’esprit libre sans chercher à comprendre les palos, mais bien à capter la sensibilité de ces deux excellents artistes, voir leur partage, voir l’un regarder l’autre, voir l’un aimer l’autre et ceci de façon naturelle. Symbiose entre notes et danse, évocations aux oiseaux, aux papillons, à la naissance et à l’envol ? Peut-être, mais qu’importe, le climax était là. Oubliant, même que c’était du flamenco, nous nous sommes laissé entrainer dans cet « Impulso ». 45 minutes dans le laboratoire de Rocío et de Rafael pour le plaisir.
Et puis les deux soirs, un public acquis, debout, soumis, acquis…
No sé lo que dura la felicidad
Ni siquiera si existe
Sé lo que vale la libertad
Experimento que sí existe
Mirad como cantan los patos
Mirad como fluze el ruido del agua
Mientras llega la deliciosa brisa
Nace la mariposa
M. Morillas
Galerie photos : Festival Flamenco de Nîmes, Rocío Molina et Rafael Riqueni cliquez ici
Dossier de presse Festival Flamenco de Nîmes 2020 cliquez ici
Rocío Molina et Rafael Riqueni
Impulso
les 17 et 18 janvier
Odéon