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Articles et reportages 2020

Danser, la vie, la mort, les rêves et les cauchemars


Dans un épais, brouillard, peut-être une épaisse brume, se laisse entrevoir un monde de coton, celui qui peut être une inconscient collectif. Il est là, c'est notre actualité, il nous travaille. Au fond, un mur vertical composé d'habits de toutes tailles, bébés et adulte confondus, comme un exode vers le ciel, vers la rédemption ou un monde meilleur. Au fond, là-bas, une colline, un tas de sable, une tombe ou peut-être autre chose encore... plus tard on y plantera un arbre, mais celui-ci est sans feuilles. Message ou fatalité  ? Une voix off nous questionne  :

¿Quién cierra? ¿Quién abre? ¿Quién pregunta?

Inévitable vision du drame des migrants et une pensée pour Rûmî et cette règle  :

Est, Ouest, Sud, ou Nord, il n’ a pas de différence. Peu importe votre destination assurez-vous seulement de faire de chaque voyage un voyage intérieur. Si vous voyagez intérieurement, vous parcourez le monde entier et au-delà.

Ibrahim danse, fuit, vit la différence, la morita, les locaux, les différences, plusieurs fois la mort, et puis malgré tout la vie, et le temps passe, et le brouillard, peut-être la brume, là-bas, sur l'île de terre, celle de l'arbre sans feuille, là ou l'aube avait rendu rouge le crépuscule en oubliant le jour de la face détournée, naîtra comme une «  noria  », un nouveau rêve qui sera ou pas.

Et maintenant, imaginez tout cela dansé, chanté, joué et chorégraphié. Eduardo Guerrero est un danseur sur une phase ascendante, avec un style propre, un puissant taconeo, des bras et un corps longiligne, capable de décomposer, accélérer ou ralentir son mouvement en des figures et un équilibre improbable. Il joue avec cela, il joue avec son guitariste, Javier Ibáñez, sa cantaora Samara Montañès et son cantaor Manuel Soto. Il danse la peine por taranto, se défend por tangos, pieds nus, jouant de ses chaussures, souffre por seguiriya, por fandangos puis bulería por soleá. Et c'est por bulería qu'il va s'échouer là-bas au fond, pour inévitablement retrouver l'arbre sans feuilles. Et pour l'essentiel, ces autres êtres humains, qui l'ont entouré, suivi, poursuivi ou soutenu lors de son parcours vers la standing ovation de plusieurs minutes d'un public ravi au Théâtre Bernadette Lafont de Nîmes.


L’enfer est dans l’ici et maintenant. De même que le ciel. Cesse de t’inquiéter de l’enfer ou de rêver du ciel, car ils sont tous deux présents dans cet instant précis. Chaque fois que nous tombons amoureux, nous montons au ciel. Chaque fois que nous haïssons, que nous envions ou que nous battons quelqu’un, nous tombons tout droit dans le feu de l’enfer.




M. Morillas










Galerie photos : Festival Flamenco de Nîmes, Eduardo Guerrero cliquez ici



Dossier de presse Festival Flamenco de Nîmes 2020 cliquez ici

  

Eduardo Guerrero

Sombra Efímera II

12 janvier

Théâtre Bernadette Lafont