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Articles et reportages 2020

La révolution de l'évolution sereine

Antonia Jiménez en a fait du chemin depuis le film-documentaire +Tocaoras  », et ce n'est vraiment pas pour me déplaire  !!! Le toque d'accompagnement, domaine dans lequel elle excelle tant pour le cante comme la danse est une chose que j'ai déjà pu apprécié, mais c'est la première fois que je la vois comme protagoniste principale, est cela a été un plaisir. Il existe un toque d'Antonia, je l'ai observé, «  donner  » ce jeu de cette forme ancienne, mais qui sonne moderne. Por le récital de ce soir elle a su s'entourer du «  cante  » de Inma Carbonera, à mon sens, juste ce qu'il fallait pour donner cette mise en valeur à son jeu, et de la percussion pas envahissante de Kike Terrón. Et je me suis laissé emporter à en oublier de noter les palos. Oh je sais qu'il y a eu des air de ida y vuelta, de la liviana, des tangos, des tas de belle choses. Mais ce soir j'ai pris une heure pour être un de plus du public et profiter juste de ces sons merveilleux qui m'ont emmené dans le monde d'Antonia Jiménez, la tocaora. Et je puis dire une chose qui est certaine, sa taranta a des petits secrets, ses tanguillos et guajira se fusionnent en gardant leur adn et en ressort une composition magistrale. Et ces accords suspendus, ces falsetas arabizante, ce thème avec une mise en bouche por granaína qui s'en va vers des alegrías, romance... et oui, c'est aussi ce que cela a été avec le public nîmois, un pequeño romance à l'Odéon.

M. Morillas

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Antonia Jiménez

15 janvier

Odéon