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Articles et reportages 2018
Standing ovation, et bien méritée. Un spectacle programmé pour la 3ème fois selon mes sources depuis sa création et là je dis seulement ? Ce n’est pas compréhensible. Il faut oser le programmer, Nîmes l’a fait et ne s’est pas trompé. Oh que non !
Des saynètes, une dizaine, qui découpent un spectacle bien pensé, qui a du rythme, de la variété, de la fraîcheur, de la modernité et de l’élégance. David Coria, n’y danse seul que dans la deuxième partie du spectacle, mais cela ne gêne même pas. Ana Morales, en artiste invitée, sublime le corps de danse qui non seulement exécute, mais aussi interprète. Ce n’est pas non plus un travail typique au niveau du développement scénique, linéaire ou par couches si je puis dire ainsi. Non ici le travail chorégraphique se développe dans les diagonales, s’inverse et se refait par translation. On sent la formation classique espagnole, les pirouettes, la précision de Florencia Oryan, Paula Comitre et Rafael Ramírez, les tournés et aussi le jondo dans une alchimie qui m’a séduit. Du pasodoble du début à la fiesta, et la combinaison de danse et « cante » de El Londro à la farruca et la guitare de Jesús Torres tout est à retenir. Il y a un peu de « jardin des délices », un peu de paradis, du « cante puro » et beaucoup de poésie. Il y a du swing dans ce spectacle, du vintage revisité et mis au goût du jour, avec passion et justesse. Et résonne en moi le cante de Antonio Campos alors que Ana Morales danse et El Londro chante…
Ni con vino, ni guitarra
yo alegre me he de poner
y aunque yo me meta en farra
entre sueños la ha de ver
Palabras se lleva el viento
como la espuma, se lleva el rio
pero queda el sentimiento
cuando mucho se ha querío
M. Morillas
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David Coria
El encuentro
13 janvier
Théâtre Bernadette Lafont