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Il y a longtemps que nous n’avions vu de la danse, simplement… ou plutôt, justement pas si simplement. Pastora Galván n’est pas une découverte. C’est un nom propre et cela nous a fait plaisir de la retrouver sur scène. Elle ne l’a d’ailleurs pas quitté la scène. Du début à la fin elle est restée. Dans une robe sombre, en ajoutant tel ou tel complément, manton, petite veste, elle se transforme et de sa danse et son mimétisme, guidée par le cante de Jesús Corbacho ou Cristian Guerrero et du toque de Ramón Amador, juste et précis, agréable, là pour ciseler, découper et surpointer la danse. Pregón qui s’en va por siguiriya. Superbe Mariana, cela faisait un moment que nous l’attendions… avec une teinte de sevillana de Lebrija au final. Malagueña au final pas trop à mon goût, peut-être n’ai-je pas apprécié le fait que le cante devenait incompréhensible. C’est por fandangos que cela repart, et clin d’œil même à l’Albaicín, nous sommes à Grenade. Pastora répond par sa danse et c’est beau. Cela nous rappelle sa mère lors de l’hommage rendu dans une édition du festival de Nîmes. Nostalgie d’une belle soirée de la Familia Galván. C’est por Soléá por Bulería, avec personnalité, force et virtuosité, grâce. Elle se laisse porter et c’est ces moments-là qui sont intenses et beaux, en communion. Le final approche et c’est por tientos et puis por tangos que la fête se finit. On se promène par l’Estrémadure, par Triana et là, Pastora nous régale. Alboreá… oui on est à la fête… Pastora nous y avait invité.
Le petit texte du programme citant Manuel Machado « une fête se fait à 3 personnes, une danse, une chante et l’autre joue de la guitarre. J’oubliais… ceux qui disent Olé !, et font les palmas ».
M. Morillas
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Pastora Galván
Pastora, baila
9 mars
Teatro Alhambra