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Articles et reportages 2015

Il y a 1 siècle que Manuel de Falla présentait cette œuvre au public, « El amor brujo », « L’amour sorcier ». Et c’est une version remodelée et moderne avec des incursions dans « La vie brève » ou le le tricorne, « El sombrero de tres picos ». Ce fut une première après des mois de création et la collaboration de différents théâtres en Europe et au Brésil. Nous voici donc en route pour la Plaza de Toros de Grenade. Un espace bien particulier pour cette œuvre « El amor brujo : el fuego y la palabra ». 7200 spectateurs foule importante et au fond de la place, une scène et les latéraux sur un tiers vides, c’est volontaire. Plus d’une demi-heure de retard, la foule l’a fait remarquer bruyamment deux fois à l’annonce du fait que le spectacle allait commencer dans dix minutes… ce sont certainement les aléas du lieu et le fait que le bar ne suivait pas en cette soirée de grande chaleur.

Et puis La Fura dels Baus, prend possession de l’espace et l’œuvre commence. Marina Heredia est Candela, elle sera d’ailleurs plus que cela et à mon sens, elle relève le défi haut la main et sauve même l’impression générale tout comme l’orchestre symphonique, la Orquesta Jovén de Andalucía. Le programme en soi annonce un travail basé sur Falla, avec des apports du génial cinéaste et inventeur grenadin José Val del Omar. Ce fut le cas, pas toujours réussi car le public à la sortie n’avait pas capté et parlait même de Buñuel, mais ce fut le cas. Il y avait aussi tout ce travail propre et reconnu qui sont comme une marque de fabrique de cette compagnie. Un module tour, trapèze, cage  et autre au besoin ainsi que de l’eau et du feu sous forme de lances-torches. Cela commence par les mariés qui descendent des gradins de blanc vêtus. Marina Heredia est Candela, Julio Ruiz est Carmelo. Et puis s’enchainent les pièces avec corps de ballet, plus figurants que vrai corps… Marina persiste et signe, elle tient le cap. Mon voisin me dit qu’il s’ennuie, la personne de l’autre côté elle est fâchée…

« El Bola » apparaît sur scène, mais avec quel son, l’espace n’est pas adapté et la technique ne suit pas… dommage. Candela se promène dans les allées, suivie avec des miroirs… quelle devait être l’effet ? Le débat se poursuivra à la fin du spectacle dans les abords de la Plaza de Toros, certains, savants s’inventent de belle histoires, d’autres de là où ils se trouvaient n’ont rien vu…  tout comme sur la fin les filles pendues sur des espèces de balançoires et de blanc vêtues… manifestement, un vrai problème de lumières. Pour notre part, nous avons effectivement trouvé long, mais il faut modérer. L’idée est bonne, mais peut-être pas aboutie. Peut-être l’espace n’est-il définitivement pas adapté et que les problèmes d’illumination étaient réels. La Fura desl Baus nous a habitués à du très bon et je ne doute pas que cette œuvre deviendra après quelques ajustements, une œuvre à la hauteur de leur réputation. La brujería es la magia de la palabra escrita (la sorcellerie est la magie de la parole écrite)… c’est ce que nous leur souhaitons. Nous resterons avec le jeu des éléments, l’eau, le feu, les acrobaties, le côté actrice et de cantaora de Marina. Ay Carmelo… Quien más da, más tiene (qui donne le plus, a le plus) disait José Val del Omar dans “Aguaespejo granadino” ou l’autre version la “Gran seguirilla”  qui à mon sens résume mieux le contexte dramatique dans lequel nous sommes.

Hechizo…

Sortilège…

"Semblable au feu follet, tu le fuis et il te poursuit, tu l'appelles et il se sauve"


Ay Carmelo…



M. Morillas










Galerie photos : Festival Internacional de Musica y Danza de Granada, La Fura dels Baus cliquez ici


  

La Fura dels Baus

El amor brujo : el fuego y la palabra

10 juillet

Plaza de Toros