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Dossiers de presse 2009




                                                          Sonido Negro

                                                          les 15 & 16 janvier 2009

                                                          Théâtre de l’Alhambra, Genève









Ce projet naît du désir de six artistes de flamenco confirmés (5 musiciens et 1 danseuse) de se réunir pour élaborer ensemble un spectacle de flamenco original. Le flamenco est une musique traditionnelle dans laquelle les artistes ont néanmoins la liberté de créer des formes personnalisées. C’est grâce à cette liberté que le flamenco est une musique vivante,chaque artiste ayant la possibilité, après avoir intégré la tradition, de créer de nouvelles interprétations, d’explorer de nouvelles possibilités musicales. Les protagonistes de ce spectacle sont tous des artistes bénéficiant d’une grande expérience professionnelle, ayant exercé leur métier sur la scène internationale. Ils sont actuellement désireux de pouvoir créer ensemble un spectacle de flamenco novateur. Bien que cet ensemble d’artistes travaille ensemble depuis deux ans, ce spectacle sera une nouvelle création, dont la première aura lieu à Genève, ville natale de la danseuse. Il explorera les sonorités et les émotions festives ou graves du flamenco, en laissant une part significative à la créativité spontanée et à l’inspiration des artistes. Cette démarche permet de captiver le public et dans notre expérience internationale cela a toujours suscité l’enthousiasme des spectateurs (voir coupures de presse). Le titre du spectacle, Sonido Negro (Son Noir), fait référence au texte de F. Garcia Lorca sur l’intensité que peut créer le flamenco, particulièrement dans ses formes nouvelles d’inspiration libre, et la force du ressenti des spectateurs. Cela ne signifie pas que la musique soit uniquement sombre, mais l’intensité du ressenti se transmet également dans les musiques joyeuses et les rythmes flamboyants du flamenco. Le spectacle, d’une durée d’1h30 environ, aura lieu les 15 et 16 janvier 2009 au théâtre de l’Alhambra. Ce spectacle comportera des compositions du guitariste Daniel Manzanas, des chanteurs Cristo Cortes, José Cortes et Melchior Campos ainsi que les chorégraphies d’Ana la China. Les styles suivants seront représentés : rondeñas, siguiriyas, bulerias, soleares, fandangos, alegrias, tangos et tarantos.


Extrait de «Théorie et jeu du duende» (F. Garcia Lorca)

Manuel Torrés, l’homme qui, à ma connaissance, a le plus de culture dans le sang, après avoir entendu Manuel de Falla lui-même jouer son Nocturne de Generalife, eut ce mot splendide : «Tout ce qui a des sons noirs (sonidos negros) a du Duende. » Et il n’est pas de plus grande vérité. La venue du Duende présuppose toujours un bouleversement radical de toutes les formes traditionnelles, procure une sensation de fraîcheur tout à fait inédite, qui a la qualité de la rose nouvellement créée, du miracle, et suscite un enthousiasme quasi-religieux.


Bref historique

Le flamenco est une musique aux origines multiples. C’est en Andalousie (Sud de l’Espagne), où ont cohabité et se sont mélangées diverses cultures (Ibères, Phéniciens, Grecs, Romains, Carthaginois, Arabes, Juifs, … pour ne citer que ceux-ci) pendant plusieurs siècles, que s’est constitué le terreau initial qui donnera naissance au flamenco. Partis de l’Inde du Nord vers l’an 1000, les Gitans parviennent en Andalousie dès 1447 après avoir traversé l’Europe et le Moyen-Orient. Ils s’y établissent, et ce sera le point de départ d’une synthèse musicale nouvelle qui se développera durant les siècles suivants: le flamenco. Le flamenco actuel est une musique vivante qui continue de s’enrichir au contact d’autres cultures (africaine, jazz, etc.) et qui séduit un nombre toujours plus grand d’amateurs dans le monde entier.


Aspects artistiques

Le flamenco est une forme artistique très structurée qui utilise traditionnellement le chant (cante), la danse (baile), la guitare (toque) et les « battements de mains » (palmas). Modelé par l’expérience de la joie et de la souffrance, le flamenco exprime les plus profondes émotions humaines avec une rare intensité. En ce sens, le flamenco possède un attrait universel qui dépasse largement les frontières de son Andalousie natale. Les sentiments qu’il exprime sont véhiculés par des genres musicaux (palos) d’une rare sophistication qui, cependant, laissent place à l’improvisation (comme dans le jazz).


Le Flamenco à Genève

Genève, terre traditionnelle d’accueil, a intégré une vaste population étrangère depuis la fin de la dernière guerre mondiale. Cet apport extérieur a graduellement modifié l’identité de cette ville : elle est devenue multiculturelle. Bénéficiant d’un bon climat social, ces diverses cultures ont eu l’occasion de s’exprimer et de faire partager aux autres leur richesse. Dans les années 1960-70, Genève a connu une forte immigration espagnole. Parmi ces émigrés se trouvaient des amateurs de flamenco qui ont créé la première peña flamenca dans le quartier des grottes : elle s’appelait « Andalucia ». De nombreux concerts y furent organisés dès la fin des années 1960. Depuis, l’intérêt que suscite le flamenco à Genève n’a cessé de croître. Il a franchi le cercle de la communauté hispanique et touche aujourd’hui un public international. Les spectacles de flamenco connaissent un tel succès qu’un festival international a maintenant lieu annuellement dans le canton, et que les écoles de flamenco se multiplient sous l’afflux des élèves.


Conclusion

Dans ce cadre favorable, l’association TOMA souhaite présenter en 2009 une création flamenco novatrice et originale, faisant appel à un ensemble d’artistes de renom international qui élaborent une musique ancrée dans la tradition flamenca, mais s’élevant au-delà vers de nouvelles formes musicales. La salle de l’ALhambra est toute indiquée pour ce genre de manifestation, car elle possède des dimensions et une atmosphère intimiste favorables à l’apparition du duende (la magie du flamenco, où la transe des musiciens se transmet au public).


ANA LA CHINA, DANSE

CHOREGRAPHIE

Danseuse de tempérament, Ana la China est une artiste capable de captiver son public au point du lui faire partager ses émotions les plus intimes. Sa danse intense et sauvage est une incarnation du flamenco le plus authentique. Elle possède une grande expérience professionnelle, allant des tablaos et des peñas aux théâtres les plus prestigieux. Elle collabore depuis des années avec des artistes de renom comme Antonio de la Malena, Luis Moneo, Domingo Rubichi, Miguel Angel, Cortés et d’autres, avec lesquels elle a effectué de nombreuses tournées en Europe. Elle a été invitée à danser dans des pièces de théâtre et dans des spectacles réunissant des artistes d’autres cultures comme « La route tzigane » – tournées en Europe et en Asie avec notamment le « Taraf de Haïdouk » et « Les Manganiyars du Rajasthan » – et « De Benares a Jerez » – tournées en Europe avec le danseur kathak Ravi Shankar Mishra et réalisation d’un film documentaire. Depuis 2006, elle collabore avec le guitariste Daniel Manzanas, les chanteurs Cristo Cortés, José Cortés et Melchior Campos ainsi que le percussionniste Edu Coquard, avec lesquels elle créé des chorégraphies toujours plus personnelles.


Extraits de presse: « … Terriblement fascinant, tout simplement… » La Tribune de Genève – 17 février 1991 « … Et puis, surtout, il y a « La China », farouche et sensuelle, belle comme l’amour …. » République du Centre – Chartes – 19 janvier 1993 « … Ana La China nos comunicou toda uma linguagem

de sedução, de força anímica, de desassossego, de um total erotismo … » A Capital – Lisboa – 22 dezembro 1993 « … démonstration de haut vol. Impossible de rester de glace devant le jeu de séduction, la beauté et la grâce de la danseuse Ana La China … » L’Alsace – Strasbourg – 14 février 1994 « … es muy querida en el mundo flamenco de Granada por su buen hacer y soltura en el baile, como demostró ampliamente a lo largo de sus dos intervenciones en la noche… » La Crónica de Granada – 3 octubre 1995 « … Et la « China surgit des coulisses. Provocante, séductrice, impétueuse. A cet instant, toutes les femmes rêvent d’offrir à leur homme cette danse d’amour et de défi… » Midi Centre – Bézier – 22 février 1996 « … Il gruppo spagnolo, originario di Jerez-de-la Frontera, ha letteralmente trascinato il publico, grazie in particolare alla bravissima danzatrice Ana la China, splendida interprete di un flamenco certamente più autentico… » La Nuova Provincia – Asti – 22 juillet 1998


Extraits de presse (suite): « … « Puro », joyau non taillé par les académismes de salon, le flamenco d’Ana la China respire la tradition de Jerez, cette façon brute et festive de vivre une culture au présent … » L’Hebdo – Lausanne – 26 novembre 1998 « … Her energy and vibrancy filled the stage and the flamenco accompanists complemented her solos with a beauty unparalleled …» Ballet magazine review – septembre 2001 « … Ana la China et le danseur Ravi Shankar Mishra ont offert un spectacle fait de beauté, de passion et d’une complicité féconde … » Les nouvelles du Nord – Tanger – 28 juin 2002 « … Ses mouvements d’une grande profondeur dramatique attestent d’une maîtrise technique lui permettant d’aller vers la plus gracieuse expression du duende … » Le Temps – Genève – 8 septembre 2003


DANIEL MANZANAS, GUITARE

COMPOSITION

Daniel Manzanas compte parmi les musiciens les plus représentatifs du flamenco d’aujourd’hui. A la croisée des racines et de la mouvance actuelle, sa musique révèle une parfaite connaissance du « toque » traditionnel et témoigne d’un esprit en constante évolution, tourné vers la découverte, les rencontres, l’inattendu… C’est à l’âge de sept ans qu’il fait ses premiers pas dans le monde flamenco. Commençant par la danse, il rencontre Rafael Heredia, alors premier danseur de Carmen Amaya, qui va lui transmettre les fondements de la culture flamenca. De plus en plus attiré par l’aspect musical du flamenco, il entreprend en parallèle l’étude de la guitare. A seize ans, il décide de s’y consacrer exclusivement… Sa première formation voit le jour avec le duo de guitare « Aqua » (avec Manuel Delgado). Tête-àtête épuré, source de compositions originales, il s’inscrit déjà dans la programmation de différents festivals de renom (Festival Européen de la guitare flamenca à Paris, Nuit de la Guitare au Casino de Paris, Festival de Gant, Nuit de lla Guitare de Thiais). Fort de ses rencontres et d’un parcours de plus en plus complet, il forme « Trio Tinto » (avec Joël Grare et Pablo Gilabert), formation intimiste, enrichie du chant flamenco, de la guitare basse et de percussions aussi diverses de délicates… (Festival d’Epernay, de Montereau, de Funchal –Madère…). Daniel Manzanas, s’il est compositeur et interprète est aussi un accompagnateur de la danse, reconnu et sollicité par nombre de danseurs et danseuses. Il apporte ainsi sa collaboration à de multiples formations flamencas, des plus traditionnelles aux plus novatrices : il accompagne La China, au Théâtre Grévin où il se produit également avec le groupe Soniquete ; il est à l’affiche des peñas de Bordeaux, Lille, Saint-Sever, du Festival de Mont de Marsan, des Rencontres Flamencas de Toulouse avec son groupe « Paseo » en première partie de La Paquera de Jerez. Toujours fidèle à ses racines, on le retrouve à la « Peña del Cante Grande » à Algeciras dans un flamenco pur et traditionnel. A l’affiche de manifestations exclusivement consacrées à la guitare, Daniel Manzanas poursuit parallèlement un parcours en soliste (Festival International de guitare de Vendôme, Convention Guitare d’Issoudun, Festival Guitares de Lyon, Festival Guitarras del Mundo en Argentine…). Le guitariste Raphael Fays le remarque au Festival Européen de la Guitare flamenca et lui propose d’intégrer sa nouvelle formation : un quintet jazz manouche vivement teinté de flamenco. Cette collaboration de plusieurs années le conduit à se produire sur des scènes françaises et internationales… (Opéra de Vichy, Festival d’Aubusson, Festival International de guitare de Fort-de-France, Festival d’Oslo, Turin, Nuit de la Guitare de Patrimonio). Il partage différentes scènes européennes avec le groupe du musicien turc Kudsi Erguner (Thessalonique, Istanbul, Madrid – Ambassade de Turquie…). Une fusion musicale et chorégraphique avec des artistes béninois (Cie Carmen-Koko) le conduit aux Hivernales d’Avignon et en tournée dans tout le Royaume-Uni. Avec le groupe Soniquete, il participe à une création de la danseuse flamenca Maricarmen Garcia et du chorégraphe catalan Ramon Oller (Cie Metros) (Hivernales d’Avignon, Rencontres Internationales de Danse de Foix, la création est également présentée à Tournon). Il se produit, aux côtés de la danseuse indienne Rukmini Chatterjee, dans une rencontre kathak/ flamenco/bharata natyam intitulée « Rhythms » (Oslo World Music Festival et tournée en Ile de France au printemps 2006). Il prend également part à la réalisation d’enregistrements et de spectacles nécessitant une couleur flamenca. Il accompagne Nilda Fernandez en tournée à travers la France, la Suisse et la Belgique, tournée qui s’achève à l’Olympia de Paris en décembre 2000. Il collabore aux deux albums de Philippe Léotard, à la musique du film « La Belle Histoire » de Claude Lelouch sous la direction de Francis Lai et Philippe Servain ainsi qu’au dernier album de la chanteuse algérienne Souad Massi. Début 2003, il se voit confier la direction musicale de « Othello, le Maure de Venise » au Théâtre de la Bastille.


CRISTO CORTES, CHANT

COMPOSITION

Cristo Cortés est né à Marseille en 1971. Il est issu d’une famille de chanteurs originaires de la région d’Alméria (Andalousie). Dès l’âge de 6 ans, il se distingue dans les mariages et juergas familiales, puis rapidement sur scène avec ses frères. En 1996, il entreprend, avec la grande chanteuse Carmen Linares, une tournée en France et en Espagne où participe Antonio el Pipa ainsi que les guitaristes Juan Carlos Romero et José Maria Bandera, neveu de Paco de Lucia. A Paris, salle Pleyel, il chante dans une adaptation de La vie brève de Manuel de Falla avec l’orchestre national d’Ile de France sous la direction de Jacques Mercier. Pendant l’année 1998, il est invité à chanter au tablao café de Chinitas de Madrid puis il accompagne les danseurs du tablao sévillan Los Gallos. Il participe à la biennale flamenca de Lyon ainsi qu’à celle de Séville. Il part pour une période cinq mois à Tokyo avec le danseur Juan Andrés Maya. En 1999, il tourne aux Etats-Unis, au Mexique avec le danseur Andrés Marin et en janvier 2001, participe à l’ouverture du festival de Nimes où participent Tomatito, Nino de Pura, Manolo Franco et Marina Heredia. De septembre à novembre 2001 il tourne aux Etats-Unis et au Canada avec le danseur Alejandro Granado de Séville. En 2002, il se produit au sein de différentes formations aux Etats-Unis, en Suisse, en Allemagne, en Grèce, ainsi qu’en Guadeloupe. En 2003, il chante en première partie de la Paquera de Jerez. En 2004, il entreprend une tournée en France avec le spectacle Romancero gitano de Federico Garcia Lorca sous la direction artistique de Vicente Pradal, célébré par la critique dans Le Monde et Le Figaro. Au mois de mai, il se produit de nouveau en Guadeloupe en compagnie du jeune danseur de Córdoba, Manuel Gutierrez Cabello. Cristo Cortés est actuellement reconnu comme le plus grand chanteur de flamenco en France, respecté et sollicité par de nombreux artistes à travers le monde grâce à son timbre de voix unique et à sa grande connaissance de l’art flamenco (chant, danse, guitare) associés à une longue expérience de la scène et à de grandes qualités humaines.


JOSE CORTES, CHANT

COMPOSITION

Issu d’une grande famille du Sud de l’Espagne, José fait ses premières «armes» déjà à l’âge de 10 ans à Jerez de la Frontera, ville mythique d’Andalousie et l’un des berceaux du flamenco. On lui remet la médaille de cette ville, de jeune aficionado du «cante gitano» avec le privilège d’être accompagné à la guitare par le grand Terremoto hijo. Durant son adolescence il a «baigné» dans cet univers envoûtant du flamenco, côtoyant de façon assidue de grands et incontournables noms du «cante» comme Terremoto, Pansequito, Moraito Chico, Tomatito et bien sûr Camarón de la Isla avec qui il ne manque pas d’assister à de mémorables fêtes privées et «juergas». A 25 ans, en tournée à Madrid, il fait la connaissance de Bruce Willis et se lie d’amitié. Le voilà parti pour l’enregistrement d’un album à Los Angeles, puis en tournée à travers les restaurants «Planet Hollywood» dans le monde dont l’acteur américain est associé. Puis, il se produit aux Etats-Unis et au Canada avec ses inséparables amis, le chanteur Cristo Cortés et le danseur Manuel Gutierrez. Il a participé au Festival d’Avignon en 2006 dans le spectacle intitulé «Flamenco Sur» dirigé par la danseuse Isabelle Gasquez. José s’est taillé une réputation de chanteur «puro», il excelle notamment dans la «soleá» et les «bulerías». C’est une valeur reconnue aussi bien en Espagne qu’en France et sa vie s’égrenne au fil des nombreux spectacles intimistes ou de plus importantes participations à travers le monde.



MELCHOR CAMPOS, CHANT

COMPOSITION

Issu de la célèbre famille «Montoya», Melchor Campos est né le 8 février 1975 à Montpellier. Il apprend le chant et la guitare dès son plus jeune âge encouragé par sa mère, chanteuse et son père guitariste. Il s’inspire aussi du grand chanteur flamenco «Camarón de la Isla». Il commence une carrière professionnelle à l’âge de 17 ans avec le groupe «Canastero» en se produisant notamment en Suisse à Lucerne au «Festival de la musique Tzigane» présidé par le violoniste Yehudi Menuhin auquel participe également les guitaristes Morai-to Chico et Niño Josele ainsi que la chanteuse Tomasa La Macanita. En 1999 il participe à l’enregistrement du disque «Alma» de son cousin José el Francés avec Vicente Amigo et Niña Pastori. Depuis, il partage l’affiche avec de grands noms de la scène internationale comme Ishtar du groupe Alabina, Chico Castillo, Omar Bashir, Daniel Manzanas ou encore Juan Carmona. Entre 2003 et 2005, Melchior Campos se produit dans les spectacles Instante Flamenco et Barrio Flamenco aux côtés de Cristo Cortés, El Kuele, Manuel Gutierrez, Sharon Sultan et José Cortés. Il travaille également avec des danseurs de renoms comme Andrés Peña, Rafael de Carmen, Ana la China, Jorge Santelmo...En 2004, il rencontre la danseuse et chanteuse Karen Ruimy avec laquelle il se produira dans les spectacles «Flamen’ka» et «Flamen’ka Nueva» à l’espace Pierre Cardin en 2006, au Casino de Paris en janvier 2008 et enfin aux Folies Bergères en mai 2008. Il enregistrera aussi deux albums. En 2007, il participe à la soirée caritative organisée par l’association Playing for good de Maria Bravo. Aujourd’hui, Melchior Campos s’est forgé une solide expérience du chant et de la scène, il continue à s’enrichir au grès de rencontres et ne cesse de travailler le flamenco. Il innove sans jamais oublier ses racines flamencas.


EDOUARD COQUARD, PERCUSSION

Edouard Coquard n’a que vingt-cinq ans et déjà un parcours impressionnant derrière lui. Né dans une famille de musiciens, il commencera à prendre des cours de batterie dès l’âge de sept ans. Désormais, sa passion ne le quittera plus, si bien qu’à seize ans, il décide de s’y consacrer tout entier et d’arrêter ses études pour intégrer le CIM. Repéré par Nilda Fernandez, il intégrera sa tournée. Premières scènes… Premières reconnaissances… Le jeune homme est lancé.Cette étape sera déterminante, d’une part parce qu’elle lui permettra d’élargir son horizon en passant de la batterie aux percussions (congas, udu) et d’autre part parce qu’il y fera la rencontre de Daniel Manzanas, qui lui ouvrira en grand les portes du flamenco. Le cajon deviendra alors la percussion de prédilection d’Edouard. Toutefois, ce coup de foudre pour l’univers du flamenco ne l’empêchera pas de poursuivre ses pérégrinations musicales, car Edouard Coquard est avant tout

curieux, et aime multiplier les projets scéniques et discographiques en se confrontant à tous les styles : le jazz avec Pierre Blanchard, le jazz manouche avec son père, Gilles Coquard, le jazz fusion avec Supercolor Tryphonar, la chanson aux côtés de Nicolas Nourrit ou Edgar Ravahatra, la musique du Monde en intégrant le groupe « La Route des fils du vent »… Mettez-lui n’importe quelle percussion entre les mains, plongez-le dans n’importe quel univers musical et aussitôt il se l’approprie. Tous ces chemins croisés, toutes ces expériences accumulées l’ont nourri et ont montré qu’il savait s’intégrer d’étonnante façon dans des formations diverses, tout en y apposant sa patte, en y laissant son empreinte. Gageons que la route est encore belle et longue pour ce batteur et percussionniste inclassable, sans frontières, et qu’il faudra compter avec lui dans les années à venir…






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