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Articles et reportages 2020

Manuel Liñán affirme dans ¡Viva! Le transformisme comme une transition vers l’acceptation dans ce spectacle. Il traverse la porte au son métallique et métaphorique qui unit ces deux mondes, le réel et naturel d’un côté et le politiquement correct de l’autre. D’un jeu occulte de l’enfance entre les quatre murs de sa chambre à la lumière de l’acceptation. Avec ce spectacle le chorégraphe grenadin a obtenu le prix Max du public, celui du Festival de Jerez, deux de plus qui viennent s’ajouter à son interminable liste. Et au vu de la réaction dans le public du Teatro del Generalife ce  ¡Viva! A encore du chemin devant lui sur les scènes. Au Généralife on pourra le voir jusqu’au 12 août (repos le 9) et si vous êtes de passage, cela peut être une belle soirée. Manuel Liñan, entouré de 6 bailaores-danseurs,  Manuel Betanzos, Jonatán Miro, Hugo López, Miguel Heredia, ainsi que Víctor Martín et Daniel Ramos cédés par le Ballet Nacional de España, dans un univers suranné nous racontent comme un chant à la liberté du mouvement, où le féminin est embrassé comme le sien, au-delà du corps masculin, où les modèles de genre importent peu, bien que dans un monde codifié comme le flamenco, ces tabous se brisent depuis la joie, et parfois l’humour, créant de nouveaux terrains qui, bien qu’inexplorés, ne nous semblent pas éloignés. L’univers fascinant du féminin, vu du masculin, fusionnant ainsi, ces deux identités, qui font partie de notre propre nature. "Nous voulons danser comme une femme... Chimpun" dit d’ailleurs Manuel. Et à la question de qui sont ces femmes, et bien voyons. Jonatan Miró est la femme la plus viscérale, la plus virile, la plus raciale. Hugo Lopez incarne la fantaisie du divin. C’est une femme splendide, avec une danse flamenca et stylisée. Manuel Betanzos c’est plus l’esthétique de l’école sévillane, Triana, le « patio de vecinos andalou ». Victor Martin et Daniel Ramos représentent l’école bolera, la femme classique, originaire d’autres disciplines. Miguel Heredia incarne la danse plus romantique, plus reposé, plus introverti, sobre. Et le défi dans tout cela a été pour ces danseurs de se transformer pour en quelque sorte dénuder une partie d’eux-mêmes. Aller au-delà des codes qui font la différence entre la danse de femme et celle des hommes aussi subtiles soient-elles, comme les mains, les déhanchements, les tournés. Vous direz que je ne parle pas ici des « palos » et du reste des artistes sur scène, cela vient pour les artistes. Francisco Vinuesa, guitare, David Carpio et Antonio Campos, chant, Kike Terrón, percussion et Victor Guadiana, violon. Et puis pour conclure, nous dirons que selon le style de chacun(e), il y eut de la bulería, des tangos de triana, mais aussi de Enrique Morente, enchainant avec la danse por tarantos magistrale de Manuel, puis de la soléa, de la petenera, des cantiñas avec bata de cola et mantón avant de les voir revenir pour le final en se démaquillant et retournant à leur corps « nu » ce morceau « No me des guerra » de Bambino. Ah, oui et puis, il y aussi Lorca, ne pas oublier Lorca celui du texte de Juego y teoría del duende… et de…


El mariquita se peina
en su peinador de seda.

Los vecinos se sonríen
en sus ventanas postreras.

El mariquita organiza
los bucles de su cabeza.

Por los patios gritan loros,
surtidores y planetas.

El mariquita se adorna
con un jazmín sinvergüenza.

La tarde se pone extraña
de peines y enredaderas.

El escándalo temblaba
rayado como una cebra.

¡Los mariquitas del Sur,
cantan en las azoteas!





M. Morillas





Galerie photos : Lorca y Granada en Los Jardines del Generalife, Manuel Liñan cliquez ici

  

Manuel Liñan

Viva !

3 août

Teatro del Generalife