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Articles et reportages 2020

Tomás de Perrate, un acteur cantaor

J'aime le compás de Tomás de Perrate, tout comme le toque de David Lagos. J'ai apprécié ce spectacle où de plus Raül Refree, qui s'est limité aux claviers et à l'orgue, avec cette magie moderne pas forcément nécessaire de prime abord, est venu rajouter un fond sonore par moments intéressant, tout comme l'apport conjoint de la contrebasse de Miguel Ángel Cordero. Et pour compléter le tout, la guitare de Paco de Amparo et les choeurs de tous les intégrants sans oublier la percussion d'Antonio Moreno pour marquer, rehausser, et donner un volume rythmique supplémentaire. Tomás a de plus cette voix particulière, imprégnante et profonde, ajoutons encore son ouverture pour différents genres musicaux et sa présence scénique naturelle et cela donne une heure et demie se baladant entre adaptations venues de ses racines familiales, tonás, romances, siguiriyas, soleares, bulerías et rumbas, se souvenant du grand Bambino de Utrera, même une chaconne du 17ème eu droit à faire partie de ce spectacle. Et dans une fin festive, trois fois le public s'est enthousiasmé, et trois fois ils ont entonné «  Tres golpes  » avant de s'en aller et là, je suis resté songeur, je me suis laissé emmené par l'émotion de entre Tomás et Paco, por soleares avec ce souvenir du son de mon enfance. Je me suis retrouvé aux côtés de mon grand père, moi encore enfant, avec qui j'écoutais attentivement, alors que lui me disait...

Esas cosas tan sencillas

Esas penitas que llora la guitarra

Son penas de Diego

Son penas sencillas, clamores del alma

Las dice Perrate, con su boca y su sangre

Esas cosas tan sencillas

Esas penitas que lloramos todos

M. Morillas

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Dossier de presse Festival Flamenco de Nîmes 2020 cliquez ici

Tomás de Perrate - Raül Refree - Alfredo Lagos

Tres Golpes

11 janvier

Théâtre Bernadette Lafont