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5ème nuit du cycle LA CAÑA FLAMENCA pour le 50ème anniversaire du festival « Lucero del Alba », un des plus vieux festivals d’Andalousie et le plus vieux de la province de Grenade. En principe un de ces festivals d’été qui finit avec les premières lueurs du jour et qu’il fallait reformater à notre époque. Cela a été fait ce samedi 4 août à Salobreña. Une première partie laissée, comme de coutume aux cantaores locaux qui pour cette édition étaient Miguel Mira « El Pepino » et Julio Fajardo. Depuis la scène, en plein air et que surplombait au loin la colline blanche de la vieille ville de Salobreña couronnée par son château arabe, ils nous ont emmenés por derecho, soleá, caña, bamberas, fandangos et granaína, malagueña. Changement et voici Ivan Vargas et su cuadro, composé de Luis Mariano à la guitare, Joni Cortés et Juan Angel Tirado, Estela Rubio et Ely Maya, percussion, compás et cœurs. Iván est venu avec un condensé d’énergie enlever la scène avec ce qu’il a de mieux, un condensé de son héritage familial, de Juan Andrés Maya, de Mario Maya, de Manolete, tout cela repris et reforgé dans son style. Iván por tanranta et des clins d’oeils por farruca, tangos de Graná, intervalle de cante por soléá avant de revenir pour une deuxième danse por alegrías passant por bulerías avant de finir en alboreá. El Pele, ensuite, avec la guitare de Niño Seve, la percussion de son fils et même un violoniste, Emilio Martín qui apporta une touche orientale et appréciable. El Pele commença avec una zambra qui finit en vidalita. Puis dialoga avec le public et s’en alla par ce qui est sa marque de fabrique, sa soleá. Il enchaîna avec ses tangos « Vengo del Moro » que lui avait réclamé le public et puis por bulérías dérivant par moments por fandangos ou encore en letras de granaínas il se souvint de Enrique Morente avant de conclure avec sa fameuse « Sevillanas del pañuelo ». Et puis la grande dame du flamenco, Carmen Linares et son dernier travail, un hommage au poète Miguel Hernández, « Verso a verso », mais pas seulement, en définitive Juan Ramón Jiménez, García Lorca y José Ángel Valente eurent aussi leur place. Accompagnée de Salvador Gutiérrez et Eduardo Pacheco à la guitare, les cœurs et compás de Rosario Amador et Ana María González, ainsi que la danse de Vanesa Aibar. Tangos de différents styles pour commencer et puis le poème de « Andaluces de Jaén » por peteneras, « Todas las casas son ojos » por soleá et bamberas. Toná qui laissa la place à une danse por seguirillas. Une pièce de « toque » por bulerías, des fandangos de Huelva et puis « Los vendimiadores » accompagné de la danse avec bata de cola. C’est vers deux heures du matin que prit fin ce 50ème « Lucero del Alba » avec un succès certain aussi bien de public qu’artistique.
M. Morillas
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Lucerao del Alba
4 août
Polideportivo
Salobreña