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« Alba Molina canta a Lole y Manuel », Alba chante, oui elle chante, et avec la guitare de Joselito Acedo, qui fusionne parfaitement. On croirait si l’on ferme les yeux que Manuel est là, mais pas seulement, il y a aussi empreinte si l’on y regarde de plus près la personnalité de Joselito. C’est ce qui est beau, c’est ce qui est difficile. Et Alba, elle a la diction de son père et une voix proche de celle de sa mère Lole. Elle chante, mais elle parle et pleure aussi. Ce n’est certainement pas un effort facile de faire le répertoire mythique de ses parents qui sont à l’origine d’un renouveau, d’une nouvelle ère. Ce n’est pas facile de penser à La Negra, sa grand-mère partie il y a quelques jours et de lui dédier « Todo es de color » ainsi qu’au petit « Pescaito », cet enfant Gabriel dont on vient d’apprendre la fin tragique après sa disparition. Alba et Joselito l’on fait, tout simplement, devant un public attentif, acquis et c’est dans un climat presque intimiste et d’échange que se sont passées ces 90 minutes, de « Dime » à « La Mariposa », « Almutamid », « Nuevo día » ou encore « La pena negra » pour ne citer que quelques-uns des morceaux choisis. Alba Molina a chanté Lole et Manuel, elle a chanté la poésie tout comme la guitarre de Joselito Acedo. Ensemble ils ont laissé passer joies et peines et quelques violettes. Quelques grammes de poésie pour un monde fou… Merci Lole, merci Manuel pour votre héritage et merci Alba et Joselito de l’avoir transposé dans ce Teatro Alhambra ce lundi. « Desde Cordoba a Sevilla » se fueron por Graná… por tangos et bulerías…
M. Morillas
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Alba Molina
Alba Molina canta a Lole y Manuel
12 mars
Teatro Alhambra