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Vous connaissez sans doute tous ces jours qui commencent mal, mais qui finissent par se redresser. C’est comme cela qu’a commencé notre soirée. Nous voilà en route pour le quartier du Realejo de Grenade, où se trouve le Teatro Alhambra. Nous nous sommes tout d’abord aperçus que la signalisation ne fonctionnait pas et arrivés sur place, nous trouvons le personnel en bataille, depuis 17h30 une panne d’électricité empêche le bon déroulement. La lumière s’en va puis revient. Ce sont des micros coupures, mais… Finalement arrive l’heure d’entrer et on nous installe, dans le théâtre, le directeur nous informe que le spectacle va être retardé  et, finalement avec une demi-heure de retard, nous y sommes. Je ne puis m’empêcher de penser comme cela peut affecter les artistes qui eux doivent se ronger les nerfs, mais voilà, c’est cela aussi la vie d’artiste. Nous sommes maintenant devant Ana Morales en robe blanche et Miguel Ángel Cortés que rejoindra en cours de morceau Esperanza Fernández, petenera et une entrée en matière somme toute difficile après les évènements de la soirée et aussi compréhensible. La danse en bata de cola blanche et brillante de Ana Morales, suivie de soléa de Triana et caña, puis murciana et cartagenera, que nous avons bien apprécié, Esperanza, bien qu’elle annonce  par le titre de Lo Jondo y lo verdadero qu’elle va chercher les racines (Tomás Pavón, La Perla, Chacón…), a cette chance de savoir s’approprié et rendre siens les morceaux. Elle nous dit que finalement, même qu’elle a chanté la petenera du début, la lumière semble tenir et elle enchaine par des alegrías et bulerías au titre de « A La Perla » et puis vient le solo de guitarre de Miguel Ángel et la Milonga et guajira, ces aires de ida y vuelta « En el 57 », puis « De mayo y abril » une mariana et sa découpe par des entrainants tangos avant le moment sérieux du martinete, seguiriya et serrana avec la deuxième danse de Ana Morales et les bulerías de  « A La Paquera ». Oui tout finit bien et c’est comme la vie…

Me voy y vuelvo y luego me doy una vuelta

Cuando es de día que llueva o brille el sol

Cuando es de noche cuento las estrellas o escucho el cielo llorar

Me voy y vuelvo y todo vuelve a empezar

Me quedo con el nombre… Esperanza…

M. Morillas

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Esperanza Fernandez

De lo jondo y verdadero

9 mai

Teatro Alhambra