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Articles et reportages 2016
Antonio Rey rend hommage au Maestro Paco de Lucía. C’est ce qu’annonce le feuillet, avec comme artiste invitée Gema Moneo. Le feuillet annonce également un programme de 75 minutes environ, avec une entrée en scène por taranta en solo de Antonio Rey « Maestro Lucía ». Et c’est ce que nous avons pu apprécier, ensuite, le programme écrit n’a pas été complètement respecté, comme nous pouvions l’entendre à la sortie du show. Personnellement je m’en fous, il y en a marre et un point c’est tout. Oui, il y a des personnes qui ne peuvent pas vivre sans décortiquer le moindre son, la moindre « letra », et puis ? Nous sommes là pour passer un bon moment, écouter ce qu’il y a, prendre du bon temps et oublier les frustrations de la vie. Cela doit être un oasis de bonheur et puis laissons-nous aller ! Certes dans la rumba la percussion est trop présente, certes la jeune danseuse a eu de la peine à se mettre en route, mais après ? Après, cela s’est passé, por tangos et por alegrías. La guitarre a été un peu « acompasada » dans cette dernière, certes, la jeune danseuse et le guitariste lui a le protagoniste, elle ne s’impose pas, eh bien cela arrive plus souvent qu’à son tour, mais est-ce que cela gâche le spectacle ? Ma réponse est non, tout comme le léger abus de los « silencios » et encore moins le fait que le jeune Manuel Urbina, prenne son temps et peut-être à cause de la pression, fasse attendre quelques secondes de plus le public. Tout comme le fait que Mara Rey au « cante », ne prenne pas plus de protagoniste et se limite à soutenir le concert de guitare. Guajira à Riqueni, Los tangos de mi compadre, Río de la miel, Arcos de Santiago, rumba et bulería, virtuosité et oui, Antonio Rey, me plaît quand il est lui-même et joue ses créations, il est généreux, sincère et il vit son moment. Faites de même et arrêter de vous restreindre à suivre un programme et chercher l’erreur, car c’est cela le plus difficile de nos jours, prendre le temps d’écouter et de vivre en abaissant toutes les barrières, dans l’intimité de votre « butaca » du Teatro Alhambra, comme dans tout autre lieu qui vous offre ces exquis moments que vous avez choisis, et puis même, si à la fin, por fin de fiesta, Paco Vega se joint aux palmas pour que le fils de Mara Rey transforme le tout en sextet sur une letra de Luis de La Pica… eh bien prenez ce moment en bonus track… oh pardon, c’est que je pars en live…
Me gusta la música, me gustas tú,
Me gusta le vida, me gusta la libertad y si es la mía, pues aún me gusta más…
M. Morillas
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Antonio Rey Quintet
22 février
Teatro Alhambra