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Articles et reportages 2015
Cela fait maintenant trois fois en moins d’une année que nous assistons à ce spectacle de Mayte Martín. Nous n’allons donc pas trop nous étaler dans les détails des morceaux choisis, vu que nous l’avons fait ultérieurement. Nous allons ici plutôt parler de ressenti. Mayte Martín est une artiste que l’on aime, que l’on comprend ou pas. C’est une superbe technicienne, une excellente interprète, érudite, sensible, mélancolique. Elle possède un monde et un univers propre tout en filigrane. Accompagnée à Nîmes par Juan Ramón Caro et José Luís Montón à la guitare, tous deux excellents, presque parfaits, tout comme l’excellent percussionniste Chico Fargas. Ce que nous avons entendu à plusieurs reprises, et nous ne pouvons dire le contraire, c’est que récital de ce soir et un récital de « canto » et pas de « cante ». Techniquement c’était presque trop parfait et en ce sens cela devenait presque monotone, mélancolique. Les gens auraient voulu plus de panache, plus « d’entrega » ce qui n’arriva pas. Et puis, il y avait les suiveurs, ceux qui savaient que Mayte Martín c’est autre chose et qui précisément aiment son travail, sa sensibilité, son univers et pas forcément tout ce qui se fait en flamenco traditionnel avec ces voix rota et afillá. Il n’empêche si l’on veut être objectif que parfois un peu de « chispa » cela ne fait de mal ni aux oreilles, ni à l’âme me glissait dans l’oreille un aficionado…
Y esto no es otra historia de amor
Y esta es la voz de mi corazon
Y esta es mi mas humilde confesion
Puede que a veces me vistiera de
Don Juan para enamorar
Para impresionar
M. Morillas
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Mayte Martín
Por los muertos del cante
20 janvier
Théâtre Bernadette Lafont