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Por Soléá ou encore por tangos, con maestría, avec des éclats de piano contemporain, entouré de David Peña Dorantes, de Remedios Amaya, du duo Makarines, de Juan Requena au “toque”, de Carlos, son frère, et Diego Montoya aux “palmas” et du violon de Faiçal Kourich nous voici partis sur l’autel de la danse pour « Cositas mías », spectacle qui clôtura le Festival de Jerez 2014, quelques jours après la disparition du Maestro Paco de Lucia à qui rend précisément hommage et à qui est dédié ce 25ème Festival Flamenco Nîmes. Et au « bailaor » de nous faire partager une heure et demie durant, une traversée de sa vie, de ses choix, de sa danse. Energique, tonique, comique parfois, ponctué de moments d’éclats mais aussi de mélancolie. C’est que la vie est ainsi faite. Lui qui a dansé avec Paco, qui a été son compagnon de route pendant un temps, lui qui a vécu, il rit de la mort, il rit de la vie, il se moque de la mort, il affronte sa vie et nous rappelle que c’est le partage aussi qui prime et qui permet de sentir. Nul besoin d’yeux pour voir plus loin, comme la séquence des yeux bandés du duo Makarine, là-bas sur la droite de la scène, de l’autre côté de l’autel de la danse. Et puis ce piano qui rentre mélodique dans le corps du danseur, et puis ces « burlas » por bulérías, et ce mano a Mano avec Remedios por tangos. Ode à la Maestría, paso de capote, il n’y a pas de toros… et pourtant… offrons la guitare au ciel, celle du maestro, pour que pleuve sur nous ces créations universelles, le public acclame, Joaquín Grilo a dansé « Cositas mías » ce 21 janvier à Nîmes.
La luz de aquella farola
Era la luz de mi alma
Compañera de las penas
Y el reflejo de mi calma
M. Morillas
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Dossier de presse Festival Flamenco de Nîmes 2015 cliquez ici
Joaquín Grilo
Cositas mías
21 janvier
Théâtre Bernadette Lafont