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Articles et reportages 2015

Le cerveau de tout être humain est une prodigieuse machine, capable ou non d’enregistrer en son sein des souvenirs, qui par bribes, comme des instantanés, permettent à chacun de constituer, même dans le désordre la musicalité de notre opera prima. Notre vie. C’est un peu le premier sentiment qui émerge du frottement de mes neurones et de la digestion cérébrale de ce FLA.CO.MEN… Je ne veux, ici même pas entrer en matière sur la pureza, sur le flamenco, sur tout ce qui entoure ce débat déjà depuis trop longtemps écumé. On aime ou pas, un point c’est tout. Nous sommes clairement devant une œuvre qui rend hommage à l’instrumentalité de l’Être et non du paraître. N’en déplaise à certains, cela ne peut être plus pur, car c’est par moment tellement pur que cela en devient tribal de subjectivité. Il fallait tout de même oser, dans le langage d’Israel Galván, qui est le flamenco, et en se nourrissant du cycle de ses derniers spectacles en extraire un adn qui, de par sa génétique se passe des allèles de tout autre message codifié. Ici tout est instrument sensoriel transmettant des émotions fortes et parfois, même à la limite de l’insupportables, qui selon l’ordre et ce que cela nous remets en tête, pour peu que l’on ait suivi sa trajectoire artistique, prennent une dimension ou une autre. Tout le secret est dans la déstructuration et la restructuration. Monde d’instrumentation et de cante avec les géniaux Tomás de Perrate, David Lagos et même Israel lui-même qui en devient un homme-orchestre allant jusqu’à parfois danser dans les interstices… comme en suspension. Le violon de Eloisa Canton parle au nimbes, par bribes, par saccades, s’égare et revient et puis le saxo, la cornette et la basse électrique. Proyecto Lorca ponctue les silences d’intermezzos sonores quand ce n’est pas Israel qui danse la percussion, littéralement. Ah et puis, tout au début… pour ceux qui verront le spectacle plus tard… Israel, n’aime pas la danse, il en a carrément brisé sur scène symboliquement ou pas l’arme ultime, un soulier blanc. Non sans avoir dialogué avec lui avant. Mais je vous confie mon point de vue… je le soupçonne de ne pas nous dire la vérité… et fait il n’aime pas rester dans les codes, et vous qu’il les connaît bien… il nous dit qu’il n’aime pas les respecter… C’est comme beaucoup de nous, transgressons l’interdit, Lo Real est de l’autre côté, dans ce terrain vierge, à explorer… je crois que je vais continuer à suivre les Men Fla.Co car à mon avis ils vont finir par m’emmener dans une autre galaxie.

Bon, c’est quoi ce bruit, mince, je suis bien là, il faut que je parte, je dois aller retrouver les autres…


Cuando me voy al rio

Allí dónde canta la corriente

Cuando me voy al rio

Que fatiga me cuesta

Subir hasta el manantial




M. Morillas










Galerie photos : Festival Flamenco de Nîmes, Israel Galvan cliquez ici



Dossier de presse Festival Flamenco de Nîmes 2015 cliquez ici

  

Israel Galván

Fla.co.men

14 et 15 janvier

Théâtre Bernadette Lafont