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Articles et reportages 2013
Nous sommes maintenant quelques semaines après le Festival Flamenco Nîmes 2013. Chacun est retourné à sa routine, il est temps de se remémorer, avec le recul nécessaire cette belle période qui tous les ans vient réchauffez les cœurs et nourrir notre alma flamenca dans les frimas de janvier. Nîmes a ceci de particulier pour nous, c’est que c’est Nîmes de la Frontera. Pourquoi de la Frontera ? Eh bien Nîmes de la Frontera pour beaucoup de raisons… Nîmes de la Frontera, parce que c’est le premier Festival Flamenco que nous avons suivi à quelques heures de route depuis la Suisse. Aussi parce que c’est là que nous avons rencontré une famille, des amis, les flamencos (les vrais, pas ceux de pacotille) le plus près de chez nous. Et puis je crois aussi, que c’est une ville qui en janvier devient un peu… non bon… beaucoup, allez très espagnole… andalouse…bon ok… flamenca. Ah… c’est pour cela… de la Frontera… Diego l’a dit ? El Diablo del compás ? Hippy……….. Diego l’a dit certes, mais toute une équipe, fait que cela soit Nîmes de la Frontera… cela je l’affirme !!! Et ? Il y a en ce cœur de Nîmes de la Frontera, une équipe extraordinaire qui tout au long de l’année œuvre pour que cela soit ainsi. C’est pour cela qu’emmenés sous la direction de François Noël, les conseils avisés et connaisseurs de Patrick Bellito passent de projet à réalisation, la communication de Marguerite Houria et toute son équipe prend le relai et se diffuse alors le programme jusqu’à Séville, Mérida… Cela ne s’arrête pas là, j’ai vu un Elian Planès tirer une grosse valise pas lourde à travers Séville, une Mélissa sauter sur le téléphone pour organiser des entrevues. Et puis, toutes les autres personnes… une équipe de l’ombre qui font que c’est Nîmes de la Frontera…
Direction
François Noël
Administratrice générale Marine Amelin
Directrice technique Sophie Noël
Assistante de direction Isabel Bohollo
Accueil des compagnies et logistique
Responsable Patrick Bellito
Bar Benoît Lemaire
Technique
Secrétaire de direction Gaëtane Chevreuil
Régisseur général Domingo de Araujo
Régisseur plateau Pierre Lannier
Régisseur lumière Didier Papaïx
Chef électricien Walter Cavens
Régisseur son Guilhem Rater
Cintrier Gérard Anziani
Chef atelier et décor Guy Canonge
Entretien – responsable Chantal Cefaï
Coralie Agostini, Zohra Kouider-Daouadji, Mokhtaria Boumenjel
Administration
Attaché d’administration Pierre Dard
Responsable administratif et comptable Stéphane Sachs
Chargée de production Elsa Ossart
Secrétaire comptable Nathalie Novis
Assistante paye Patricia Segalini
Communication / Presse
Responsable Houria Marguerite
Assistante Mélissa Durand
Diffusion Elian Planès
Relations avec le public / Actions culturelles
Responsable Elyse-Marie Cabasson
Chargée des relations avec le public Adèle Brouard
Chargées des relations avec le public scolaire
Edith Bornancin / Sandy Korzekwa
Billetterie – responsable Aïcha Yousfi
Geneviève Dumas, Sandy Korzekwa, Bruno Ronat
Accueil du public - responsable Camille Duny
Isabelle Ponzio, Cathy Baldyrou, Adil Kara Ali, Joëlle Vachet-Valaz, Jeanne Nora Bennouar, Tom Gareil, Romain Capone
Accueil
Josette Fontaine, Denis Cugat,
Et l’équipe d’intermittents et de contrôleurs
Conseiller artistique pour le Flamenco et les musiques du monde Patrick Bellito
Conseillère artistique pour le jeune public Edith Bornancin
Conseiller artistique pour la musique René Martin
Président du Théâtre de Nîmes Michel Fallourd
Photographe officiel du Festival Flamenco Nîmes 1013 Jean-Louis Duzert
Et puis toutes les personnes qui ne sont pas citées ci-dessous, et qui le temps du Festival Flamenco, collaborent de près ou de loin. C’est toutes ces personnes qui font que c’est Nîmes de la Frontera, merci de tout cœur à elles !
C’est pour cela, que chaque année, nous avons les mêmes échos des artistes, pour qui Nîmes est une étape privilégiée. Ils se sentent aimés, entourés, accueillis et pris en charge. Ils peuvent se concentrer sur eux-mêmes et donner le meilleur. Il y a aussi la presse qu’elle soit locale ou étrangère. Nîmes a su créer un lien et il n’est pas rare que de nouvelles collaborations, de nouveaux échanges naissent et se concrétisent au fil des années et des rencontres. Les Photographes ont aussi à Nîmes une place d’exception. Au fil du temps, Nîmes devient un lieu important de la photographie de scène et de ce fait contribue à la mémoire visuelle du flamenco comme nous en ont fait prendre conscience Manuel Curao et Miguel Angel Fernandez Barroso de Flamencoradio.com. Et puis que serait un festival sans festivaliers ? Nîmes de la Frontera ne connait pas ce problème. Les festivaliers viennent de loin, même en janvier, j’en ai croisé de Bordeaux, Toulouse, Mont-de-Marsan, Paris pour la France, mais aussi d’Espagne, de Suisse, d’Allemagne, d’Italie, de Belgique et même d’outre Atlantique et d’Asie. Enrique Morente disait qu’enfin l’Humanité est patrimoine du Flamenco… Pour cette édition 2013, j’aimerai revenir sur quelques moments forts en vrac, comme je me les remémore… Jesus Mendez et Antonio Moya qui retournent à l’école d’Antonio et qui donnent un petit récital à des enfants. Antonio explique que la taranta sonne « un peu comme dans une caverne »… MamZelle Flamenka qui a su partager avec les enfants d’une école de quartier le rêve et la magie du flamenco por tangos. La découverte de Prisca Briquet, Javier Fergo et Joss Rodriguez de leurs photos diffusée sur la Maison Carrée en présence de Jean-Louis Duzert et une partie de la Cie de Eva La Yerbabuena. L’émotion de la mère d’Antonio Moya honoré de la Médaille d’Argent de la Ville de Nîmes remise par Daniel Vallade, adjoint au Maire et Délégué à la Culture. Le cante de Pepe Linares dédié à Enrique Morente à l’issue de la conférence de Juan Vergillos. L’émotion de Joss Rodriguez lors de la projection du film Morente de Emilio Barrachina. Les cours de compás avec Bobote et de baile avec Carmen Ledesma. Le brunch informel au bar du Théâtre un jour à midi, histoire de partager quelques spécialités locales ou emmenées dans nos valises. Les discussions autour d’un repas, d’un verre que ce soit à l’Imprévu, à La Marmite à Casa Blanca ou à L’Atria… parfois prolongés je l’avoue… Les retrouvailles avec des amis, maintenant de longue date… Est-il encore besoin de justifier que Nîmes, durant quelques jours au mois de janvier, devient Nîmes de la Frontera ? Je pense que la meilleure façon, c’est de vous y rendre en 2014, pour cela l’office du tourisme peut vous proposer des packages comprenant hôtel, billet de spectacle et visites… de Nîmes de la Frontera. Devenons amis en 2014, non ? Qu’en pensez-vous ?
Hasta pronto Nîmes
Te queremos porque eres de nuestra Frontera
Territorio con soniquete oloroso
Con mucho Arte
Con Flamenco
Con Pepe… el Tio Pepe…
M. Morillas
Nîmes 2013, Bilan positif dans la continuité