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Articles et reportages 2013

Suite des sagas flamencas en ce deuxième soir, cette fois-ci, une rencontre à Grenade entre Ivan et Alba pour la famille de Maya et Karime pour celle de Amaya. Images sur fond de scène… Carmen Amaya, Mario Maya, Manolete, Juan Andrès Maya et c’est de cette descendance que Savía nueva, veut nous démontrer que coule en leur sein cet héritage qu’ils prennent, mais en même temps ramènent à eux. C’est par une soléa por bulerías que les trois danseurs nous mettent dans leurs bottes. Et puis, belle introduction de la guitare de Luis Mariano qui appelle Ivan Vargas Heredia por farruca. Bel hommage à Manolete, mais pas sulement, c’est qu’Ivan a su se l’appropier et lui donner une esthétique personnelle. Douceur et furie entre le bas et le haut du corps on a peine à croire, mais cela donne une subtile harmonie qui conviennent parfaitement à ce que nous attendions. Alba Heredia, la plus jeune, l’avenir en devenir encore, prend la scène por siguiryias en bata de cola, une tâche difficile pour sa jeunesse qu’elle tente de relever avec esthétisme et dans un style très sacromontain. Une jeune graine de Grenade qui est bien entourée, qu’il faut suivre. Ronda de tonás par les cantaores Simón Román et Manuel Tañé et puis hommage à Carmen Amaya por tarantas, mais par Alba Heredia dans le mythique costume blanc, pantalon et veste courte aux brodages noirs. Karime Amaya elle vient ensuite nous offrir un baile por soleá, un impressionnant jeu de pied, un style traditionnel, énergique et efficace. Ivan, finalement clôture ces hommages par une alegría, pleine de clins d’œil à Mario Maya et Manolete dans la forme… assis sur une chaise, entouré de palmas… et puis un fin de fiesta por rumbas tous ensemble… Savía nueva…

M. Morillas

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Ivan Vargas, Alba Heredia et Karime Amaya

Savia nueva

4 décembre

Teatro Isabel la Catolica