Flamenco-Events Accueil
Flamenco-Events Plan du site
Flamenco-Events Agenda du mois de novembre
Flamenco-Events Qui sommes-nous

Flamenco-Events Contacts
Flamenco-Events Histoire du Flamenco
Flamenco-Events Palos et compas
Flamenco-Events Dictionnaire du Flamenco de A à C
Flamenco-Events Artistes
Flamenco-Events Festivals en Espagne
Flamenco-Events Voyages et routes flamencas
Flamenco-Events Articles et reportages 2017
Flamenco-Events Dossiers de presse 2018
Flamenco-Events Galeries peintures Cécile Desserle
Flamenco-Events Galeries photos 2017 Joss Rodriguez
Flamenco-Events Agenda du mois de novembre
Flamenco-Events Ecoles en France
Flamenco-Events Stages en France
Flamenco-Events Peñas et associations en Espagne
Flamenco-Events Tablaos et restaurants en Espagne
Flamenco-Events Magasins spécialisés en général
Flamenco-Events DVDs
Flamenco-Events Livres
Flamenco-Events Radios

Flamenco-Events Liens officiels pour l'Andalousie
Flamenco-Events Autres forums et liens
Flamenco-Events Contacts
Flamenco-Events Articles et reportages 2017
Flamenco-Events Articles et reportages 2016
Flamenco-Events Articles et reportages 2015
Flamenco-Events Articles et reportages 2014
Flamenco-Events Articles et reportages 2013
Flamenco-Events Articles et reportages 2012
Flamenco-Events Articles et reportages 2011
Flamenco-Events Articles et reportages 2010
Flamenco-Events Articles et reportages 2009
Flamenco-Events Articles et reportages 2008
Flamenco-Events Articles et reportages 2007
Flamenco-Events Galeries photos 2011 Joss Rodriguez Festival Flamenco de Lyon
Flamenco-Events Dossiers de presse 2011 Festival Flamenco de Lyon

Copyright © 2011 Flamenco-Events

Articles & reportages 2011

Festival Flamenco de Lyon

1er Festival de peñas flamencas

14 et 15 mai 2011


Flamenco y más, association lyonnaise emmenée par Nicolas Perrin, a réussi le pari de fédérer autour de son projet acteurs flamencos et culturels lyonnais, en collaboration avec Guía Flama et la Confédération Andalouse des peñas flamencas pour naisse ce 1er Festival Flamenco de Lyon, qui par ailleurs est le 1er Festival de peñas flamencas jamais réalisé hors des frontières. Cours, rencontres, ateliers, conférences, dégustations se sont succédés samedi et dimanche. Il nous serait facile de critiquer cette première édition qui certes souffre de quelques petits réglages techniques liés à sa prime jeunesse et certainement à un manque de moyens. Mais serait-ce normal ? Je ne le pense pas. Je préfère m’attarder à dire que c’est une bonne dose de courage, beaucoup de sueur et de volonté des deux côtés de la frontière hispano-française qui y sont pour beaucoup sur le fait qu’en ce samedi de mai, nous avons pris notre voiture et nous avons parcouru ces deux heures de route qui nous séparent de Lyon.

Je tiens aussi, avant d’aller plus avant, à remercier toutes ces petites mains qui se sont activées deux jours durant sous forme de bénévolat, souriantes et avenantes envers le public pour transmettre leur passion du flamenco. Il est normal et de notre devoir en tant que représentants de la presse « flamenca » d’être là. Je regrette d’ailleurs de n’avoir croisé aucun confrère español. Sans doute est-ce encore trop tôt pour que l’on s’y intéresse ? Les peñas ne représentent-elles pas un des fondements de la diffusion et de la préservation des racines de cet art depuis le milieu du 20ème siècle pour que l’on s’y intéresse ? Passons, mais je tenais juste à le dire… c’est fait !


Tout d’abord, relevons au programme de ces deux jours la possibilité de prendre des cours : samedi, atelier de d’initiation à la danse à La Cueva de los Flamencos, puis dimanche atelier de guitare flamenca et de chant flamenco à La Clef de voûte. 


Côté rencontres, samedi c’est avec plaisir que nous avons suivi le parcours et les anecdotes flamencas du génial Miguel Alcala. Seul artiste-peintre et flamenco à « prendre » sur le « vif » depuis 1962 les artistes flamencos. Un magnifique livre, malheureusement épuisé, puis une exposition permanente à Séville, au musée de la danse, permettent d’apprécier son travail et ses magnifiques croquis. Pour le reste, ese flamenco lo lleva dentro, et ce n’est pas peu dire ! Un agréable moment suivi d’un échange chaleureux au moment de la dégustation avant le premier concert. La formule dégustation et concert a cela de bien pour nous autres de la presse… cela nous permet de rencontrer nos confrères et consoeurs, d’échanger et de partager, de se taquiner, d’apprendre les nouveautés « poeple » du flamenco. Eh oui c’est aussi cela, un festival ! Nous voilà avec Flamenco-Culture, Flamencoweb, sans parler des représentants du Théâtre de Nîmes et de Flamenco en France. Une famille je vous dis…


El Ciego de la Playa, une peña de Huércal de Almería ouvre les concerts du samedi.

Fondée en 1995, elle figure en bonne places des peñas importantes de l’est andalou. De nombreuses figures du flamenco actuel s’y sont produites. Nous déplorons l’absence de Norberto Torres, un peu l’enfant lyonnais de la Playa.

Première entrée en matière fébrile mais avec du cœur,  n’oublions pas que nous ne sommes pas fasse à des guerriers de scènes, mais bien à des amateurs éclairés qui ensuite passeront ou pas, par envie ou par obligation du côté professionnel…

Deux guitaristes, Jesus Fernandez et El Niño de la Fragua. Au chant Pedro Torres

s’inscrit dans la lignée de ces chanteurs élèves du maestro Fosforito et nous livre des chants formatés por derecho, plutôt terriens, enracinés. Il est venu au chant sur le tard, presque comme cela…

Nous sommes en terre de taranta et cela nous l’avons entendu, même si par moments la guitare un peu incertaine essayait de nous distraire. Liviana y malagueña, puis c’est El Titi qui le remplace. L’autre facette, une voix gitane por tangos, seguirillas y fandangos. Un peu trop de tête pour une voix de caste comme la sienne, mais avec sa sympathie, il a conquis son monde.  Malade quelques jours avant, il a failli nous faire défaut… gracias Titi por tu presencia. Dale tripas a esa voz Titi !


Quelques gorgées, discussions et morceaux de jamón y queso plus tard…

Peña Juanito Villar de Caí, mais sans Juanito Villar… absent pour raisons familiales annonce-t-on, je sais c’est une nièce qui le remplace, Pilar avec Rosi Gomez, El Morcillero à las palmas et El Pinto à la danse, Javi de Puerto Real à la guitare. Tango, tanguillos alegrás de los puestos a los carnavales, fandango y fiesta ! Faites entrez le danseur, qu’ils dansent, qu’il fasse un tour de chauffe, qu’il parte et qu’il revienne… tous les artistes du premier jour sur scène font un tour et puis s’en vont… à la Clef de voûte pour une fin de soirée festive entre public et artistes. C’est là que j’ai entendu le meilleur et le pire du week-end. Non je ne donnerai pas de noms car il y en a plusieurs et c’est cela le flamenco. Duende pasa cuando nadie lo llama ! Arte, arte no te ahogues en mi vaso, solo manda mi ilusiones a mis labios como emociones de mis tripas que se enganchan en mi gartanta pa salir al mundo !


Il est l’heure de quitter la Clef de voûte un joli club de jazz qui exposait pour l’occasion 16 photographies de Jean-François Claustre en hommage à tous les artistes de flamenco, Maestros ou anonymes.


Petite nuit de repos et nous voilà à la terrasse d’un café avant d’assaillir un typique bouchon lyonnais puis le Palais de Bondy pour une rencontre-conférence lue sur l’histoire, les principes et l’organisation de la Confédération Andalouse de peñas flamencas à charge de Jeronimo Roldan. Intéressant et à but non lucratif, cela je l’ai bien retenu. Pour le reste je le savais déjà et puis donc vous certifier que c’est un organisme lié au département de la culture d’Andalousie créé en 1984 dont l’objectif principal et de se porter garant et de promouvoir l’étude, la diffusion et la défense de nuestro Arte au travers des quelques 325 peñas que compte les provinces andalouses.


Et on repart pour quelques gorgées… jamón… queso… vino…


Moguer, 1975 Cante Jondo, peña de la province de Huelva, Tierra de fandangos mais pas seulement. Au chant Jeunesse montante, presque professionnelle et amatrice éclairée et présidente. Laura Garrido, Maria Angeles Cruzado et Alicia Rodriguez accompagnées des guitares de Francis Gomez et Antonio Caballero. Alegrias, tangos Fandangos, Vidalita, Rondeña y Buleria por fin de fiesta. On sent, dans l’ordre, la jeunesse, le manque de voix liée à des problèmes d’allergies, qui je dois dire m’ont aussi pourri la vie… et puis… pour la troisième, de l’expérience et de la théâtralité. Par passion ils sont venus et par passion elles ont chanté. Le public l’a bien compris et a ovationné Moguer avant de…


…quelques gorgées, j…n,q.eso… c’est reparti !


Pies Plomo, Manuel Georgio, la peña de la poesia, 1992, Séville.

Alicia Acuña et El Niño de Elche au chant, on touche au professionnel, Raúl Cantizano à la six cordes et Blanca Perdiguer et Javier Malaguilla à la danse.

Fandangos, mirabras, solea, tanguillos de Caí con bulería y fin de fiesta le tous assaisonné de danse avec pas de deux et solos de tablao. Le chant et la guitare m’ont plu. Il y avait sur ce point une certaine valeur sur scène c’est indéniable. Puis c’est déjà la fin… fin des fiestas de tous les artistes du jour et c’est déjà le moment de repartir. Le public semble heureux et c’est en ce sens un pari réussi.


Le Festival de peñas semble vouloir ces prochains mois prendre les routes d’Europe, Milan puis l’Allemagne, la Belgique, Luxembourg… je lui souhaite bonne route. Tout comme je souhaite plein succès à Nicolas Perrin et à son association Flamenco y más dans la préparation de la prochaine édition lyonnaise de 2012 !

 

J.M. Izquierdo







Galerie photos : Festival Flamenco de Lyon 2011 cliquez ici

Dossier de presse Festival Flamenco de Lyon 2011 cliquez ici