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Articles et reportages 2007

4e FESTIVAL INTERNATIONAL

DE FLAMENCO DE GENEVE 2007

Mardi 9 octobre, 20h30

Cie Antonio et Sylvia Perujo " Y ahora que ? "

Le rideau tombe et la magie disparaît… " Y ahora que ? " est la chronique de l'artiste lorsque les projecteurs s'éteignent. Que se passe-t-il après ? Quelle est la vie dans les loges, les coulisses… Que se passe-t-il une fois le maquillage enlevé ? Les Perujo nous montrent l'arrière de la scène, la complicité entre les artistes, leurs côtés comiques ainsi que le moment de blues. Que le rideau tombe…

Danse : Sylvia et Antonio Perujo

Guitare : Agustin de la Fuente et Ismaël Morales

Chant : Sara Salado et Davinia Jaen

Percussion : Moïse Monjes " El Peluca "

Chorégraphie : Antonio Perujo et Sylvia Perujo

Idée originale d'Antonio Perujo

Le côté pile de la pièce ! Des saynètes qui chamboulent tout ! Mais tout reste intact ! Le début c'est la fin, les loges se retrouvent sur scène, il y a eu des cadeaux, des artistes sans costumes, juste en tenue de répétition, même des moqueries por alégria et en bata de cola improvisée. Rassurez-vous, le public est resté, a vu, a ri, a même compris quand c'était fini…Oh j'en soupçonne certains d'avoir voulu rester, mais c'est petit les loges, les coulisses d'un théâtre ne peuvent pas accueillir autant de monde et en principe elles appartiennent aux artistes et aux gens qui y travaillent pour que le moment venu la magie opère ! Antonio Perujo m'a expliqué avant le spectacle, alors que j'ai pu l'accaparer quelques instants, ce qu'il voulait montrer. " …c'est ce côté quand l'artiste sort de scène et qu'il a donné ce qu'il a travaillé si durement et puis c'est fini, c'est passé, la pression doit redescendre et là on est seul…mélancolique, presque déçu que cela soit passé, on se retourne ce qui a marqué la création du spectacle, les gens avec qui l'on a travaillé, les rencontres, puis les routes qui vont inévitablement se séparer pour se recroiser… le travail avec ma sœur Sylvia, nos échanges, notre relation fraternelle…la nostalgie de robes qui restent coincées dans les malles et qui soudain nous reviennent en tête… ". A cela je n'ai pu m'empêcher de faire remarquer à Antonio, directeur artistique du Festival International de Flamenco de Genève que c'est le même parallèle sur une semaine qu'ils nous font vivre depuis maintenant 4 éditions… Gardez le cap et continuez, el arte no se puede matar ! Merci Pour la solea des loges, por la bata et le mantón de Sylvia, le retour de la Farruca Agustinera, esa de la fuente y la Faraona pero la de Jerez ! Ne te moque pas de moi car aujourd'hui c'est reparti…Y ahora que Marquesita…  por alegrias que la vida es muy corta pa perder tiempo ! No ?

J.M. Izquierdo

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